Arlette Albert-Birot, Pierre Albert-Birot, Théâtre VI, 1980, p. 262-263.
La Pipe en sucre et Jean Janin furent une Providence, certes ; mais Pierre Albert-Birot restait sur sa fin. Après maints épisodes grabinouloresques, il put enfin s’installer chez lui, 99, rue Saint-Dominique[1], au Théâtre des pinsons, caf’conc’ pour soldats, entre Champ de Mars et Invalides, qui devenait, trois soirs par semaine, Le Plateau, théâtre de recherches dramatiques [2].
Pierre Albert-Birot, à bout de forces et de finances (il avait même abandonné son gagne-pain pour se consacrer entièrement à son travail de directeur-auteur-metteur en scène-acteur) ne garda son théâtre que pendant le printemps 1929. Il y connut de grandes joies sur la scène, d’immenses déceptions du côté du public, mais il garda toujours de cette époque l’impression d’avoir construit et innové.
En juin 1930, Pierre Albert-Birot put assister aux représentations données par le théâtre Meyerhold chez Gaston Baty. Il confia alors à Roger Roussot qu’il venait enfin de voir le théâtre qu’il avait tant souhaité.
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